Des exemples de projets en collège

Comprendre la structure des histoires et en inventer

 

Pour une ou plusieurs classes de collège.

Première séance :

Une "racontée" traditionnelle incluant un grand conte merveilleux, par exemple, les trois poils de la barbe d'or du Diable des frères Grimm. Cette racontée est suivie d'un échange sur le travail du conteur et l'art du conte.

 

A l'issue de cette racontée, je laisse aux enseignants un dossier pédagogique incluant :

- au moins 7 à 8 versions différentes du grand conte merveilleux. Par exemple, pour les trois poils de la barbe du Diable, je laisse huit versions provenant d'horizons culturels très différents : Europe, Iran, Haïti, Chine...

- des pistes d'exploitation en classe de ces différentes versions pour inciter les élèves à comprendre ce qui fait le coeur intangible d'un récit et ce qui peut varier sans que l'histoire soit affectée.

 

Les élèves sont ensuite invités à inventer leur propre version du conte, voire à dévier vers d'autres trames ou univers qu'il pourraient imaginer à leur tour.

 

Ce dossier a été conçu et testé par des enseignants.

 

Lors d'une éventuelle deuxième séance, suivant la demande des enseignants, je peux intervenir pour un échange avec les élèves sur les histoires qu'ils ont inventées, et pour les aider à raconter ces histoires.

 

L'idée de cet atelier est qu'une histoire, pour être racontable, pour "tenir la route" doit obéir à des règles que l'on peut découvrir en comparant plusieurs histoires qui se ressemblent.

 

 

Prendre la parole et raconter des histoires

 

Pour ce type d'atelier, après une première séance de contes traditionnels qui permet aux élèves de découvrir le travail du conteur, j'apporte avec moi les textes d'une trentaine d'histoires courtes, dont la longueur varie de une à trois pages dactylographiée. Les élèves peuvent donc travailler sur une histoire différente pour chaque élève.

 

Dans un premier temps, les élèves s'approprient ces textes.

 

Puis ils rendent le texte écrit au conteur, et, par petits groupes de 4 à 5 élèves, racontent leur histoire à leurs camarades. Dans un premier temps, le récit de l'histoire doit être simplement compréhensible par les autres élèves.

 

Enfin les élèves qui le souhaitent peuvent raconter leur histoire devant toute la classe, aidés du conteur qui peut les accompagner avec ses instruments de musique et improviser avec l'élève pour faciliter son entrée dans la dimension ludique de l'art de raconter des histoires.

 

Cet atelier, impliquant une phase de travail en groupes de 4 à 5 élèves, suppose un encadrement suffisant (au moins un enseignant supplémentaire pour superviser le travail des groupes) et des locaux qui permettent ce travail en groupe.

 

A l'issue de cet atelier, la classe dispose d'un corpus d'histoires que les élèves peuvent continuer à se raconter entre eux, à raconter dans leur famille, ou à mettre en scène lors d'un spectacle de fin d'année.