Le conte à l’école élémentaire

 

Production d’écrit, Expression orale, conception et écriture de spectacles scolaires

 

Des ateliers et des outils pédagogiques pour les enseignants

Les apports pédagogiques du conte traditionnel sont considérables. 
Mes ateliers, conçus en collaboration avec des enseignants, permettent de réaliser différents projets autour du conte, de la production d’écrit, de la prise de parole devant un public, de l’acquisition du langage et de la logique du récit.

 


Qu’est-ce que le conte traditionnel ?


CONTER A L’ECOLE : MON BONHEUR DE CONTEUR !

Pour ma part, c’est en racontant dans les écoles que je me sens au plus haut point à ma place de conteur et d’artiste ; c’est toujours un vrai bonheur de rendre visite à une classe.
 
Pourquoi ?

Le conte traditionnel n’est pas fait pour se donner en spectacle. Sur une scène, il perd sa proximité, son intimité, sa sensibilité. Le conte traditionnel est fait pour rendre visite à un groupe déjà constitué, comme une classe d’école, pour y semer quelques graines de rêves. Elles germeront ensuite dans les projets de la classe, à l’écrit, à l’oral, dans un spectacle de fin d’année, dans un désir de lecture, d’écriture. 


UNE « RACONTEE » TRADITIONNELLE : un voyage organisé dans les contes

En classe, le plus souvent, les enseignants lisent un conte à la fois.

Rares sont ceux qui racontent l’histoire avec leurs propres mots.

Il est vrai que conter, c’est un savoir-faire, c'est un art.

 

Une « racontée » est un véritable voyage dans les contes. On n’entre pas de plain pied dans le monde de l’imaginaire, il faut d’abord franchir quelques portes.

Pour les plus grands, les contes de « menterie » introduisent une racontée, ils montrent que l’on entre dans un univers où tout est possible.

Des contes plus facétieux, ou des contes d’origine, vont ensuite renforcer la complicité entre l’auditoire et le conteur.

Une fois ces étapes franchies, il est possible de s’aventurer dans l’univers du merveilleux et de ses grands contes, c’est le temps du rêve, du grand conte !

Puis il faut revenir du monde de l’imaginaire, et un petit conte « attrape » va dire de façon surprenante que le voyage est terrminé !

 

EXPRESSION ORALE, PRODUCTION D'ECRITS, SPECTACLES SCOLAIRES :

 

Des outils pédagogiques pour les enseignants




"LE CONTE, C’EST POUR LES PETITS, MAIS PAS POUR LES GRANDS" ?

Que de fois j’entends dans les écoles : "On va vous faire venir pour les petites classes, mais pas pour les grandes ; le conte, ce n’est pas pour les grands, ils vont penser qu’on les prend pour des bébés ; à cet âge-là, ça ne les intéresse plus".


Et pourtant ! C’est avec les CM2 et les 6e que l’on peut aborder au mieux les grands contes, les beaux contes merveilleux, thème au programme des 6e, avec les frères Grimm, Afanassiev, Asbjorsen et Moe, Luzel, Cosquin... et autres grands collecteurs.

 

C’est aussi avec ces classes que l’on peut profiter plus complètement des contes facétieux, que seuls les plus grands comprennent, avec leurs jeux sur le langage, sur les codes sociaux... C’est dans ces classes que la production d’écrit et l’oralisation de cette production peuvent donner lieu à un travail riche qui, généralement, enthousiasme les élèves.


Bref, avec le conte en CM1 ou en CM2, on commence à entrer dans la belle littérature. 


Bien sûr, le répertoire n’est pas le même pour les cycles 3 que pour les maternelles !

 

Vous pensez encore que le conte, c'est pour les bébés :

invitez-moi en cycle 3, on en reparle ensuite avec vos élèves ! 

Et pourquoi pas faire venir plutôt des amateurs ? Cliquez sur le lien pour avoir la réponse